UN THE SUR LE DIVAN BLEU
Publié le 17 Février 2011
Natasha écrit une longue lettre d'amour à Tonio, son amant mort.
Ils se sont aimés avec fièvre durant quelques mois avant que Tonio soit assassiné alors qu'il lui rendait visite.
Parce qu'il était marié, Natasha est exclue de la communauté blanche de Nairobi, au Kenya, où elle vit en organisant des safaris.
Seule, blessée, elle écrit pour ne jamais oublier leur passion, mais aussi pour célébrer un continent qu'ils ont tous deux aimé, qui les a façonnés et réunis avant de les séparer.
Par petites touches se dessine ainsi un récit comme on en lit peu, d'une profonde dignité et d'une intense poésie, où les souvenirs intimes se mêlent aux images éblouissantes d'une Afrique déjà sublimée.
La plus belle phrase
Mais maintenant que tu es parti, mon amour, je sens la solitude envahir mon corps, je la vois tordre ses bras torves en moi.
Morceau choisi
Ayant dit ce que tu avais à dire, tu es parti.
Le lendemain, je t'ai écrit : 'Maintenant que cela a été prononcé, c'est parti, cela vole, cela bourdonne.
Sous la forme d'une mouche. Qui a peur de se perdre, puis d'être attrapée dans des bouches béantes, des mains qui applaudissent aveuglément.
Avec une seule arme pour se protéger : le squelette de l'intérieur, la peau, les entrailles, le coeur et l'âme à l'intérieur.